We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

ALBUM • Le Temps des dames en noir

by Brindille

/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      €10 EUR  or more

     

1.
LE TEMPS DES DAMES EN NOIR C’était le temps des dames en noir Qui venaient chanter tard le soir Dans des cabarets illusoires C’était le temps des femmes-piano Catherine Sauvage, Jacqueline Danno Christine Sèvres, Pia Colombo C’était le temps des oubliées Qui ne se sont jamais pliées Devant les requins du métier C’était le temps, le temps maudit Celui-là même que j’applaudis Que je pleure et qui me séduit C’était le temps, le temps fugace Gribouille, Annabel, Betty Mars Monique Morelli et j’en passe C’était le temps des émotions Des voix gravées dans des sillons Où poussent aujourd’hui mes chansons C’était le temps des allumées Des petites salles embrumées Sous les volutes de fumée C’était le temps bien révolu De celles que l’on n’écoute plus De celles que l’on n’a pas voulues C’était le temps, une autre époque Et chaque fois qu’on l’évoque On en sourit ou on s’en moque C’était le temps qui s’effiloche Un peu rive droite, beaucoup rive gauche Tellement loin, et puis si proche C’était le temps, le temps passé De ces artistes délaissées Je leur ressemble, je le sais C’était le temps qui désenchante Pourtant chaque fois que je chante Elles sont toujours là présentes C’était le temps des dames en noir Qui venaient chanter tard le soir Dans des cabarets illusoires C’était le temps des femmes-piano Catherine Sauvage, Jacqueline Danno Christine Sèvres, Pia Colombo…
2.
IL ÉTAIT UN ENFANT Il était un enfant Qui ne demandait rien Rien qu’à devenir grand Et vivre avec les siens Il était un enfant Comme des milliers d’autres Comme un ange souriant Ou peut-être comme le vôtre… Qu’on ne touche jamais À l’enfance des enfants À leurs jeunes années À leurs premiers printemps Qu’on ne touche jamais À l’aube de leur vie De leur vie désarmée Face à la barbarie Je pourrais tuer cent fois En légitime vengeance De mes mains, de sang froid Les tueurs d’innocence Je pourrais tuer cent fois En mon âme et conscience À côté de la loi Appliquer ma sentence Car chaque enfant qui meurt Est un peu notre enfant Un peu notre douleur Notre soleil pleurant Car chaque enfant qui meurt De la pire des morts C’est comme une petite fleur Qu’on écrase sans remords Aucune compassion Pas la moindre prière Pour les crimes sans pardon La folie meurtrière Aucune compassion Pas le moindre recours Seulement une chanson Pour la peine d’amour Il était un enfant Qui ne demandait rien Rien qu’à devenir grand Et vivre avec les siens Il était un enfant Comme des milliers d’autres Comme un ange souriant Ou peut-être comme le vôtre…
3.
J’VEUX DU BONHOMME J’veux du bonhomme Pas d’la chochotte ou du minet De la confiote, du blondinet J’veux du bonhomme J’veux pas du mou de la gâchette Ou du zazou qui se la pète J’veux du bonhomme J’veux du rustique, de la bombasse Du genre qui pique quand on l’embrasse J’veux du bonhomme Je veux du gars qui met l’turbo Et qui en a sous le capot J’veux du bonhomme J’veux de l’Hercule, d’la mécanique Je veux du Jules, du very dick J’veux du bonhomme ! J’veux du bonhomme ! J’veux du bonhomme ! J’veux du bonhomme Pas du blabla, je m’en tamponne Je veux de la testostérone J’veux du châssis, je veux du chrome Je veux aussi du maximum J’veux pas du Shrek ou du Hobbit Je veux du mec love on the beat J’veux du battant en pleine forme Qui en prend autant qu’il sodome ! J’veux du bonhomme ! J’veux du bonhomme ! J’veux du bonhomme ! J’veux du bonhomme Pas d’la crevette de magazine Ni d’la gonflette à la taurine J’veux du bonhomme Pas du gangster à la mie de pain Ou du hipster perlimpinpin J’veux du bonhomme Du baroudeur, du bombardier Du gladiateur, du templier J’veux du bonhomme Je veux du brut de décoffrage Du tir au but et du placage J’veux du bonhomme J’veux d’la vigueur, du masculin J’veux du boner à pleine main J’veux du bonhomme ! J’veux du bonhomme ! J’veux du bonhomme ! J’veux du bonhomme Pas du blabla, je m’en tamponne Je veux de la testostérone J’veux du châssis, je veux du chrome Je veux aussi du maximum J’veux pas du Shrek ou du Hobbit Je veux du mec love on the beat J’veux du battant en pleine forme Qui en prend autant qu’il sodome ! J’veux du bonhomme ! J’veux du bonhomme ! J’veux du bonhomme ! J’veux du bonhomme Pas du blabla, je m’en tamponne Je veux de la testostérone J’veux du châssis, je veux du chrome Je veux aussi du maximum J’veux pas du Shrek ou du Hobbit Je veux du mec love on the beat J’veux du battant en pleine forme Qui en prend autant qu’il sodome ! J’veux du bonhomme ! J’veux du bonhomme ! J’veux du bonhomme !
4.
La Vie kiki 03:02
LA VIE KIKI C’est la vie kiki C’est la vie kiki C’est la vie qui court À cœur et à cri Pour quoi ou pour qui La mort ou l’amour C’est la vie qui passe Un jour dégueulasse Une nuit pleine de strass Mais qu’elle soit toute grise Ou qu’elle soit exquise C’est la vie surprise ! C’est la vie kiki C’est la vie kiki C’est la vie qui court Comme tu l’écris Grande ou riquiqui Départ ou retour C’est la vie qui file Au cœur de la ville Au loin en exil Mais qu’elle soit poubelle Ou qu’elle étincelle C’est la vie bordel ! La vie casino Hotel di lusso Ça je l’ai connu La vie sur le trottoir Dans un froid de canard Je l’ai aussi vécu La vie c'est comme ça C’est couci-couça Soyons comédiens Star sur la Croisette Une bonne cigarette La vie comme elle vient C’est la vie kiki C’est la vie kiki C’est la vie qui court À cœur et à cri Pour quoi ou pour qui La mort ou l’amour C’est la vie qui passe Un jour dégueulasse Une nuit pleine de strass Mais qu’elle soit toute grise Ou qu’elle soit exquise C’est la vie surprise ! C’est la vie kiki C’est la vie kiki C’est la vie qui court Comme tu l’écris Grande ou riquiqui Départ ou retour C’est la vie qui file Au cœur de la ville Au loin en exil Mais qu’elle soit poubelle Ou qu’elle étincelle C’est la vie bordel ! La vie en couleurs Vingt ans et des fleurs Je l’ai adorée La vie qui s’enfuit Du corps d’un ami Je lai aussi pleurée La vie c’est comme ça Fado ou salsa Et pas autrement Champagne ou cyanure Baisers ou blessures La vie droit devant C’est la vie kiki C’est la vie kiki C’est la vie qui court À cœur et à cri Pour quoi ou pour qui La mort ou l’amour C’est la vie qui passe Un jour dégueulasse Une nuit pleine de strass Mais qu’elle soit toute grise Ou qu’elle soit exquise C’est la vie surprise ! C’est la vie kiki C’est la vie kiki C’est la vie qui court Comme tu l’écris Grande ou riquiqui Départ ou retour C’est la vie qui file Au cœur de la ville Au loin en exil Mais qu’elle soit poubelle Ou qu’elle étincelle C’est la vie bordel ! C’est la vie kiki C’est la vie kiki C’est la vie qui court C’est la vie kiki C’est la vie kiki C’est la vie qui court C’est la vie kiki C’est la vie kiki C’est la vie qui court !
5.
LAISSEZ-MOI DONC ME SOUVENIR Laissez-moi donc me souvenir Tant qu’il est à se rappeler D’un passé privé d’avenir Avant de le voir s’étioler Et rarement me revenir Par quelques bribes emmêlées Il tourne avec toi dans ma tête Des bagarres en avalanches Des premiers tours de bicyclette Des jours d’école et des dimanches Des airs de guitare, des fêtes Et des cabanes dans les branches De la vieille maison, du village Un beau jour tu as pris tes distances Carrière militaire et mariage Des départs comme autant de souffrances Qui meurtrissaient mon très jeune âge Et mettaient un terme à l’enfance La vie à quai, comme un navire Nous a réunis quelques fois J’avais tant de choses à te dire Mais je n’en avais pas la voix Ni les mots ni les grands sourires Tu le comprenais bien, je crois À la force des bras et de l’âme Tu allais heureux en sifflant Mais il avait tissé sa trame Le mal sournois, le mal violent Ton cœur s’est éteint comme une flamme Que l’on fait mourir en soufflant Novembre dans son pâle écrin Cendres jetées loin de la terre Comme on le fait pour tout marin Dans l’Atlantique-cimetière L’immensité de mon chagrin Dans l’absence de toi, mon frère.
6.
LES ALLEMANDS J’ai couché avec les Allemands Ce sont de merveilleux amants Ah ! ce ne sont pas les plus moches Oui, j’ai couché avec les boches Sous le drapeau blanc, rouge et bleu Moi, j’ai couché avec les schleus Et tant pis si ça vous défrise Oui, j’ai couché avec les fritz À tous les valeureux Français Qui ont sauvé leurs biens et leur peau Sans oublier de dénoncer Leurs voisins à la Gestapo Aux bons Gaulois et au bon beurre Aux profiteurs du marché noir Aux combattants de la dernière heure À Jean Moulin, à la victoire À ceux qui viennent de me tondre Aux comités d’épuration Et à tous les planqués de Londres Je viens chanter cette chanson… J’ai couché avec les Allemands Ce sont de merveilleux amants Ah ! ce ne sont pas les plus moches Oui, j’ai couché avec les boches Sous le drapeau blanc, rouge et bleu Moi, j’ai couché avec les schleus Et tant pis si ça vous défrise Oui, j’ai couché avec les fritz Patrie en fête, patrie en liesse Patrie qui chasse les sorcières Patrie debout, patrie si fière Patrie mon cul, patrie mes fesses Je ne peux plus faire de mise en plis Mais l’crâne rasé, plaisante-t-on Ça vaut bien l’amour des Teutons Et au diable les bigoudis Aurait-on ri avec entrain Si l’on avait coupé les couilles Aux hommes qui ont fait des papouilles Aux femmes de l’autre coté du Rhin J’ai couché avec les Allemands Ce sont de merveilleux amants Ah ! ce ne sont pas les plus moches Oui, j’ai couché avec les boches Sous le drapeau blanc, rouge et bleu Moi, j’ai couché avec les schleus Et tant pis si ça vous défrise Oui, j’ai couché avec les fritz Vive la France et l’Armistice L’eau de Vichy et la police Les défilés, les défouloirs Les trous d’obus, les trous d’mémoire Il y a eu des médaillés Il y a eu des fusillés Des salauds portés en héros Moi, j’ai eu la boule à zéro Je n’ai pas versé une larme Et je n’en ai pas fait un drame J’ai été vraiment résistante Et tant pis pour la permanente J’ai couché avec les Allemands Ce sont de merveilleux amants Ah ! ce ne sont pas les plus moches Oui, j’ai couché avec les boches Sous le drapeau blanc, rouge et bleu Moi, j’ai couché avec les schleus Et tant pis si ça vous défrise Oui, j’ai couché avec les fritz J’ai couché avec les Allemands Ce sont de merveilleux amants Ah ! ce ne sont pas les plus moches Oui, j’ai couché avec les boches Sous le drapeau blanc, rouge et bleu Moi, j’ai couché avec les schleus Et tant pis si ça vous défrise Oui, j’ai couché avec les fritz....
7.
ARTHUR LA BRINGUE Je vais chez Arthur la Bringue Voir mes amis des ténèbres Quand des envies de déglingue Se glissent dans mes vertèbres Je fonce à toute berzingue Retrouver ces naufragés Ces rois de la ribouldingue Ces bambocheurs enragés On est une bande de dingues Alcooliques dépravés Notre existence, on la flingue On en est tellement gavés Arthur la Bringue ! Arthur la Bringue ! Je vais chez Arthur la Bringue Près du canal Saint-Martin C’est un drôle de bastringue Comme on les aime, putain On gueule comme des sourdingues Toute la nuit et plus encore Les bouteilles vides valdinguent On refait tout le décor Quelques loups me font du gringue La mort me lance des œillades Mon cœur et mon corps zigzinguent Je joue à la dérobade Arthur la Bringue ! Arthur la Bringue ! Je vais chez Arthur la Bringue Mon précieux un peu givré Mon amigo, mon copaingue Comme Marco le Calibré Dans quelles nuits je m’embringue Je ne le sais jamais d’avance Je voyage, je bourlingue Je vais en toute inconscience Dans les miroirs je distingue Mon visage aux yeux cernés Je me prends un sacré zingue Et je remets ma tournée Arthur la Bringue ! Arthur la Bringue ! Arthur la Bringue ! Arthur la Bringue ! Arthur !
8.
JE VOUS SALUE MARINE ! Je vous salue Marine ! La reine de la vermine Marine la blondasse Allez, on tire la chasse Car, fille de votre père On vous poussera, j’espère Au fond d’une latrine Je vous salue Marine ! Je vous salue Marine ! Je vous salue Marine ! Je vous salue Marine ! La pire des toxines Le fiel et la ciguë La haine, le rebut J’aimerai voir ça, c’est sûr Votre Kommandantur Sauter sur une mine Je vous salue Marine ! Je vous salue Marine ! Je vous salue Marine ! Je vous salue Marine ! La satanée trombine La chienne de Belzébuth La cocotte… Minute Votre putain d’extrémisme C’est comme le communisme C’est de la merde en terrine Je vous salue Marine ! Je vous salue Marine ! Je vous salue Marine ! Je vous salue Marine ! Ou plutôt Adolfine Partez donc loin d’ici Pourquoi pas en Nazie Vous pouvez vous casser En Russie pour sucer La bite de Poutine Je vous salue Marine ! Je vous salue Marine ! Je vous salue Marine ! Je vous salue Marine ! La reine de la vermine Marine la blondasse Allez, on tire la chasse !
9.
LA POUDRE ENCHANTERESSE La poudre enchanteresse J’en prends pour le plaisir Mes chagrins disparaissent Grâce à cet élixir Ce n’est pas une faiblesse Ni une accoutumance Un appel de détresse Ou une délivrance C’est seulement une ivresse Un bien-être absolu Contre ce qui m’oppresse Les illusions perdues La Poudre enchanteresse ! La Poudre enchanteresse ! La poudre enchanteresse Poussière du Sans-Souci Bien des gens la connaissent Peut-être vous aussi Tout l’argent que j’y laisse Mériterait mon coco Un geste, une largesse Une réduction d’impôt Au diable la sagesse Et les sens interdits Tout ça, je le transgresse Je fais mon paradis La Poudre enchanteresse ! La Poudre enchanteresse ! La poudre enchanteresse Je l’aspire d’un trait Je garde ma jeunesse Je brûle mes regrets Elle est mon allégresse Et tant pis pour la descente J’ai de bonnes adresses Pour remonter la pente Il n’y a, je le confesse Vraiment rien de meilleur Que cette enchanteresse De poudre de bonheur La Poudre enchanteresse ! La Poudre enchanteresse !
10.
BLEU BLANC ROSE Bleu Blanc Rose C'est merveilleux, oui c'est troublant, c'est quelque chose L'amour en bleu, l'amour en blanc, l'amour en rose Bleu Blanc Rose Les larmes aux yeux, le corps tremblant, la nuit éclose L'amour c'est bleu, l'amour c'est blanc, l'amour c'est rose Bleu Blanc Rose Bleu Blanc Rose Aucun amour ne doit trouver de porte close Depuis toujours il fait rêver, métamorphose Bleu Blanc Rose Chacun sa part, sa love story, chacun sa prose C'est le hasard, c'est la loterie, c'est mille choses Bleu Blanc Rose Bleu Blanc Rose Un coup de cœur, un coup de foudre, un coup d'hypnose Ça met sur l'heure le feu aux poudres et tout explose Bleu Blanc Rose Quand, qui et où, pourquoi, comment, parce que, because Question de goût, de sentiment ou bien d’osmose Bleu Blanc Rose Bleu Blanc Rose Tu es maladroit, tu es hésitant ou virtuose Mais c'est ton choix et l'important c'est que tu oses Bleu Blanc Rose À ta manière, à ta cadence, à la bonne cause Tu es la lumière, tu es la puissance, tu es grandiose Bleu Blanc Rose Bleu Blanc Rose Je t'aime beaucoup, à la folie, en overdose Et je me fous de ce qu'on dit ou qu'on suppose Bleu Blanc Rose Tous les baisers que sur mes lèvres toi tu déposes C'est de la rosée, c'est de la fièvre en bouquet de roses Bleu Blanc Rose.
11.
LA MÉLODIE DU DÉSAMOUR Elle est si triste Comme la pluie Et la mélancolie Écoutez-la, la la la la La mélodie du désamour, du désamour Mon amour Ma douleur, mon secret Pas un jour Sans peine, sans regrets Mon amour Mon désenchantement Mon amour Emporté par le temps Elle est chagrin Comme un adieu Comme les larmes dans les yeux Écoutez-la, la la la la La mélodie du désamour, du désamour Mon amour Entre vivre et mourir Pas un jour Ne passe sans souffrir Mon amour Mon bel amour perdu Mon amour Toi que je n’aime plus Elle est si triste Comme la pluie Et la mélancolie Écoutez-la, la la la la La mélodie du désamour, du désamour Elle est chagrin Comme un adieu Comme les larmes dans les yeux Écoutez-la, la la la la La mélodie du désamour, du désamour Du désamour, du désamour.
12.
ON S’EST RENCONTRÉ À MONTMARTRE On s’est rencontré à Montmartre À quelques pas du Sacré-Cœur Dans un petit café-théâtre Toi comédienne et moi chanteur On entrait dans la vie d’artiste Avec passion, avec folie Inconscients ou idéalistes Buvant la nuit jusqu’à la lie C’était le temps de la débrouille Le temps de toutes les ivresses De tous les excès, des embrouilles Mais pas celui de la sagesse Malgré les heurts et les ruptures La jalousie des uns, des autres On a poursuivi l’aventure Bon an, mal an, mais côte à côte Et de castings en auditions De salles vides en salles pleines De bravos en désillusions On n’a jamais quitté la scène Sur le chemin de l’espérance Ensemble, on a tout partagé Les succès comme la malchance Les jours fastes, les jours sans manger Aujourd’hui, pas de nostalgie Seulement un peu de vague à l’âme On ne s’est pas du tout assagit On a gardé en nous la flamme Bien sûr, on a pris un peu d’âge Mais on n’a pas vieilli vraiment C’est là sûrement l’avantage De ceux qui s’aiment sans être amants Quand parfois il m’arrive de Remonter les marches du temps Je nous retrouve tous les deux Quand on était des débutants… On s’est rencontré à Montmartre Quand on avait vingt ans à peine Dans un petit café-théâtre Moi chanteur et toi comédienne.

credits

released September 30, 2020

license

all rights reserved

tags

about

Brindille Paris, France

BRINDILLE chante de sa « voix tabac » ses propres chansons, tendres, douces-amères, décadentes et souvent trempées d’acide. Un style qui lui est propre, assurément.
Maquillé et vêtu de noir de pied en cap, il ne passe pas inaperçu et intrigue beaucoup.
Il chante dans les clubs, les cabarets et les théâtres où un public de plus en plus nombreux vient l’applaudir.
French Press
... more

contact / help

Contact Brindille

Streaming and
Download help

Report this album or account

If you like Brindille, you may also like: