1. |
Chanteur de cabaret
03:42
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CHANTEUR DE CABARET
J'suis un sex-symbol
Imbibé d'alcool
Je suis une star
Pleine de brown-sugar
J'ai le diable au corps
J'n'ai pas froid aux yeux
J'suis un matador
Salut les nuiteux
Amour, champagne et cigarette
Paris-Berlin, Paris-Broadway
Jour de relâche et jour de fête
Je suis chanteur de cabaret
Sunlights, musique et chapeau-claque
Tous les soirs c'est le grand spectacle
Beaucoup de rêves et de gaieté
Je suis chanteur de cabaret
J'aime les pianos-bars
Les gens de la nuit
Leurs amours bizarres
Noyés dans l'whisky
J'aime le music-hall
Et le cabaret
Les vapeurs d'alcool
Noyées de regrets
Amour, champagne et cigarette
Paris-Berlin, Paris-Broadway
Jour de relâche et jour de fête
Je suis chanteur de cabaret
Sunlights, musique et chapeau-claque
Tous les soirs c'est le grand spectacle
Beaucoup de rêves et de gaieté
Je suis chanteur de cabaret
Drôle de métier
C'est jamais gagné
Direct ou playback
J'ai toujours le trac
Les soirs de Première
Ça me fait rêver
Tu remplis mon verre
Ça me fait chanter
Amour, champagne et cigarette
Paris-Berlin, Paris-Broadway
Jour de relâche et jour de fête
Je suis chanteur de cabaret
Sunlights, musique et chapeau-claque
Tous les soirs c'est le grand spectacle
Beaucoup de rêves et de gaieté
Je suis chanteur de cabaret…
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2. |
Le Chant des Tribades
03:37
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LE CHANT DES TRIBADES
Elles se croisent quai des Brunes
S'embrasent une à une
Extase sous la lune
Elles, malicieuses renardes
Mystérieuses Tribades
S'il y a des hommes qui aiment les hommes
Il y a des femmes qui aiment les femmes
Et trouvent aux hommes si peu de charme
Il y a des femmes qui aiment les femmes
Tout feu tout femme et corps et âme
Bravo Madame !
Belles, les coquines équivoques
Smoking et New-Monocle
Feeling et whisky-coke
Belles, les béguines, les naïades
Les divines Tribades
S'il y a des hommes qui aiment les hommes
Il y a des femmes qui aiment les femmes
Et trouvent aux hommes si peu de charme
Il y a des femmes qui aiment les femmes
Tout feu tout femme et corps et âme
Bravo Madame !
Elles s'éloignent silencieuses
Les fräulein amoureuses
Compagnes aventureuses
Elles, cœur battant la chamade
C'est le chant des Tribades
S'il y a des hommes qui aiment les hommes
Il y a des femmes qui aiment les femmes
Et trouvent aux hommes si peu de charme
Il y a des femmes qui aiment les femmes
Tout feu tout femme et corps et âme
Bravo Madame !
S'il y a des hommes qui aiment les hommes
Il y a des femmes qui aiment les femmes
Et trouvent aux hommes si peu de charme
Il y a des femmes qui aiment les femmes
Tout feu tout femme et corps et âme
Bravo madame !
Madame ! Madame ! Madame ! Madame !
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3. |
Cathy
03:31
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CATHY
C'est pas pour son corps
Pour son corps d'abord
Qu'on va voir Cathy
Boulevard Saint-Denis
C'est pas avec ça
Qu'elle fait son blé
C'est pas ça que les gars
Chez elle vont chercher
Sa clientèle touche pas ses fesses
Son truc à elle c'est la tendresse
Tout habillée elle sait donner
Les paroles pour, pour faire l'amour
Les mecs sans femme au bord des larmes
Les mecs mariés et mal aimés
Elle sait les prendre et les comprendre
Leur en donner pour leurs billets
La pauvre Cathy
N'a pas que des amis
Les maquereaux du coin
Lui ont montré le poing
La grosse Rachel
Qui était jalouse d'elle
A même raconté
Qu'elle se piquait
Sa clientèle touche pas ses fesses
Son truc à elle c'est la tendresse
Tout habillée elle sait donner
Les paroles pour, pour faire l'amour
Les mecs sans femme au bord des larmes
Les mecs mariés et mal aimés
Elle sait les prendre et les comprendre
Leur en donner pour leurs billets
Mais un beau matin
Boulevard Saint-Martin
Des mecs l'ont raflée
Et ils l'ont buttée
Rachel et les macs
Ont ouvert son sac
Il y avait dedans
Une photo d'enfant
Sa clientèle touche pas ses fesses
Son truc à elle c'est la tendresse
Tout habillée elle sait donner
Les paroles pour, pour faire l'amour
Les mecs sans femme au bord des larmes
Les mecs mariés et mal aimés
Elle sait les prendre et les comprendre
Leur en donner pour leurs billets…
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4. |
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COCO TENGO (Latina Version)
Le feu de tes caresses
Made in Buenos Aires
C'est chaud comme la coco
Ta musique s'entortille
Autour des bas résille
Érotico coco
J'ai le moral arrosé
De lueurs tamisées
Et de Chanel Coco
Et je danse sans fin
Car j'ai la taille mannequin
Et puis la ligne coco
Dans ce monde à la noix coco
Tu es mon seul héros coco
Dès que je t'aperçois, coucou !
Je suis toujours ready to go
Dans ce monde à la noix coco
Destroy et pericoloso
Un peu d'coco, beaucoup de tengo
Et c'est reparti mon coco...
Tes baisers renversants
Sont rouges et florissants
Comme un champ de coquelicots
Tes reflets argentins
Glissent dessus mes reins
Coco paradiso
Derrière mon éventail
Mes lunettes en écailles
J'ai des larmes de croco
Et je danse en solo
Dans mon habit de corbeau
Pour tuer la mélanco
Dans ce monde à la noix coco
Tu es mon seul héros coco
Dès que je t'aperçois, coucou !
Je suis toujours ready to go
Dans ce monde à la noix coco
Destroy et pericoloso
Un peu d'coco, beaucoup de tengo
Et c'est reparti mon coco...
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5. |
Dietrich
04:18
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DIETRICH
Une robe lamée
Des lunettes fumées
Un sourire embrumé
Des bouffées de cigare
Des marées de dollars
Un étrange regard
Des passions, des amants
Un visage troublant
Taillé dans le diamant
En lettres gigantesques
Comme des arabesques
Un seul nom sur l'affiche... Dietrich
Une voix murmureuse
Des chansons langoureuses
Un fair-play très british... Dietrich
Un orchestre de jazz
Des mégots qu'on écrase
Et une odeur de gaz
La bière et les marins
Les succès, les refrains
Des enfants dans les trains
Du rimmel et des fleurs
Une foule en fureur
Une étoile en plein cœur
En lettres gigantesques
Comme des arabesques
Un seul nom sur l'affiche... Dietrich
Une voix murmureuse
Des chansons langoureuses
Un fair-play très british... Dietrich
Du rêve en confettis
Pour tous les travestis
Les tzars, les tsarévitchs... Dietrich
Derrière les casernes
Un grand bal, des lanternes
Et des camps à Auschwitz... Dietrich
Il pleut du vert-de-gris
Sur les jardins fleuris
Et les toits de Paris
Le tailleur, l'ouvrier
Dans la rue des Rosiers
Essayent d'oublier
Et là-bas à Berlin
Quelque part au lointain
Un soldat se souvient...
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6. |
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DONATIEN-ALPHONSE-FRANÇOIS
Elle a connu le marquis chez des initiés
Chez des amis assez particuliers
Ils lui avaient dit "Prends-garde
C'est le Marquis de Sade
Il va te mettre la main au collier"
Il l'a invitée dans sa grande maison
Et lui a montré une drôle de collection
Au nom et au service
Du Père et puis du Vice
De quoi donner une sacrée correction
Des chaînes, des matraques
Et des aphrodisiaques
Des pals et des fouets
Et sur un présentoir
Des énormes plantoirs
De bien curieux jouets
Oh monsieur Donatien
Vous n'êtes pas un saint !
Elle est restée longtemps chez le Marquis
Il l'avait séduite, elle l'avait conquis
Il lui foutait des coups
Elle avait des bleus partout
Par Zeus et Lucifer c'était exquis
Quand monsieur refusait de la dresser
Comme elle n'en avait jamais assez
Elle ouvrait les placards
De son Père Fouettard
Pour toucher et pour voir sans se lasser
Les chaînes, les matraques
Et les aphrodisiaques
Les pals et les fouets
Et sur le présentoir
Les énormes plantoirs
Les bien curieux jouets
C'est vous monsieur Alphonse
Le roi de la défonce !
Elle a quitté le Marquis sur une civière
Le bougre était devenu vraiment pervers
Quand elle sera guérie
Elle reviendra chez lui
Pour lui apprendre à son tour les bonnes manières
Avec une matraque
Et des aphrodisiaques
Des pals et des fouets
Avec des accessoires
Des énormes plantoirs
De bien curieux jouets
Elle lui fera, je crois
Le coup du Père François !
Avec une matraque
Et des aphrodisiaques
Des pals et des fouets
Avec des accessoires
Des énormes plantoirs
De bien curieux jouets
Elle lui fera, je crois
Le coup du Père François !
Le coup du Père François !
Le coup du Père François !
Le coup du Père François !
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7. |
Fumer la cigarette
03:47
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FUMER LA CIGARETTE
Il faut fumer la cigarette
Le tabac brun, le tabac blond
Il faut fumer la cigarette
C’est tellement bon, c’est tellement bon
Il faut fumer la cigarette
C’est tellement bon pour notre État
Il faut fumer la cigarette
N’arrêtons pas, n’arrêtons pas
Il faut fumer... Waoum !
Il faut fumer... Waoum !
Il faut fumer, fumer la cigarette
Il faut fumer... Waoum !
Il faut fumer... Waoum !
Il faut fumer la cigarette
Il faut fumer la cigarette
C’est fun, c’est cool, oui Seita
Il faut fumer la cigarette
Vive le tabac, vive le tabac
Il faut fumer la cigarette
Soyez maîtres de vos poumons
Il faut fumer la cigarette
Oui, c’est la meilleure pollution
Il faut fumer... Waoum !
Il faut fumer... Waoum !
Il faut fumer, fumer la cigarette
Il faut fumer... Waoum !
Il faut fumer... Waoum !
Il faut fumer la cigarette
Il faut fumer la cigarette
Mais enfin... de qui on smoke !
Il faut fumer... Waoum !
Il faut fumer... Waoum !
Il faut fumer, fumer la cigarette
Il faut fumer... Waoum !
Il faut fumer... Waoum !
Il faut fumer la cigarette…
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8. |
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L'AMOUR C'EST COMME LE PERE NOËL
L'amour c'est comme le père Noël
Un mensonge de Polichinelle
Une farce pour d'innocentes dindes
Faut-il en rire, faut-il nous plaindre
Tous ces p'tits cœurs rose bonbon
Toutes ces histoires de Cupidon
Ces comédies, ces dramatiques
Ce cinéma, c'est pathétique
Toutes ces scènes de ménagerie
Maîtresses, amants, femmes et maris
Ces longs courriers pour le septième ciel
L'amour c'est comme, l'amour c'est comme
L'amour c'est comme le père Noël
L'amour c'est comme le père Noël
De baisers en crimes passionnels
De paires de gifles en paires de bas
C'est beau, mais ça n'existe pas
Quand la neige de nos rêves fond
Qu'on range les décors d'illusion
Il ne reste qu'une fausse barbe
Des paquets vides au pied de l'arbre
Des faux "je t'aime" par milliers
Car pour beaucoup dans les souliers
Au fond il n'y a que la semelle
L'amour c'est comme, l'amour c'est comme
L'amour c'est comme le père Noël
L'amour c'est comme le père Noël
De larmes en regrets éternels
Au son des cloches, dingue dong ding
C'est rien, que dalle, nada, nothing
Des flirts fanés, du racolage
Vagues de fiançailles, listes de mirages
Chaudes bises et Saint-Valentin
Ponts de violons sur baratin
De voiles blancs en paquets de riz
C'est de l'arnaque, c'est une connerie
Vive le vent d'hiver, Jingle Bell
L'amour c'est comme, l'amour c'est comme
L'amour c'est comme le père Noël
Comme les miracles à Massabielle
Comme le cadavre de Roswell
Comme le lundi au soleil
L'amour c'est comme, l'amour c'est comme
L'amour c'est comme le père Noël.
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9. |
Les Noctambules
03:48
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LES NOCTAMBULES
On se réveille quand le jour tombe
Quand le soleil n’est plus qu’une ombre
Vraiment, on n’est pas beaux à voir
Les yeux cernés, le teint blafard
La voix cassée, les idées noires
Tout doucement on refait surface
Un bain moussant, on se délasse
On se pomponne, on se rafistole
On se téléphone, paroles, paroles
On reprend du poil de la bête
On est mordus pour faire la fête
Coucou c’est nous ! Coucou c’est nous ! les noctambules
Les night-clubbers, les jet-setters, les joyeux drilles
On sort de partout comme les loups au crépuscule
Nous les traîneurs, les entraîneurs aux yeux résille
Nous, nous on a devant nous toute la nuit
Toute la nuit, toute la nuit
Oh nous, nous on a devant nous toute la nuit
Toute la nuit, tutti la note
Nous les carrément pathétiques
Les chamarrés égocentriques
On a des ailes à nos chimères
De l’hydromel dans nos artères
Des décibels au fond de nos verres
Nous les flambeurs incorrigibles
Les beaux parleurs irrésistibles
On est les rois de la dérision
Des chèques en bois, de l’illusion
Caviar doré, vodka paillettes
On est de sacrées, sacrées vedettes
Coucou c’est nous ! Coucou c’est nous ! les noctambules
Les arlequins, les boute-en-train, la grande famille
De n’importe où et de partout on déambule
Jusqu’au matin sur ce refrain tango aiguille
Nous, nous on a devant nous toute la nuit
Toute la nuit, toute la nuit
Oh nous, nous on a devant nous toute la nuit
Toute la nuit, all night long
Quand nos étoiles se sont éteintes
On met les voiles sur nos étreintes
Les alouettes dans leurs miroirs
Les cigarettes au purgatoire
Et des lunettes sur nos mémoires
Nous les Patsy, nous les Gainsbarre
Dans les taxis on shalimare
Plus on s’embrasse, plus on se déteste
Un ange passe, on connaît le reste
Tous au bercail, à la verveine
See you bye bye, à la prochaine
Coucou c’est nous ! Coucou c’est nous ! les noctambules
Les morts-vivants, les revenants de la gambille
On est à bout, on rentre chez nous, Paris nous brûle
Soleil levant, sommeil urgent, vivement la quille
Nous, nous on a derrière nous toute la nuit
Toute la nuit, toute la nuit
Oh nous, nous on a derrière nous toute la nuit
Toute la nuit, die ganze nacht... Au lit !
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10. |
Otages
03:15
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OTAGES
Pour me servir de guide
J'ai porté une croix
L'étoile de David
Et la main de Fatma
Mais j'ai tout arraché
Et mis mon cou à nu
Arrêté de marcher
Dans les pays perdus
Otages, Ô désespoir
Ô pays ennemis
Que j'ai mal de vous voir
Déchirés, désunis
Vous les fous de la guerre
Oh ! vous les fanatiques
Les révolutionnaires
Au regard satanique
Dans vos cœurs, vos discours
Vos terres occupées
S'il n'y a plus d'amour
Qu'il y ait au moins la paix
Otages, Ô désespoir
Ô pays ennemis
Que j'ai mal de vous voir
Déchirés, désunis
Dans vos cœurs, vos discours
Vos terres occupées
S'il n'y a plus d'amour
Qu'il y ait au moins la paix
Otages, Ô désespoir
Ô pays ennemis
Que j'ai mal de vous voir
Déchirés, désunis
Otages, Ô désespoir
Ô pays enflammés
Que j'aimerais vous voir
Libérés des armées...
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11. |
Quel bastringue !
03:22
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QUEL BASTRINGUE !
Les souvenirs fanent
C'est bien pour ça qu'on en replante
Comme des ânes
En demeurant là dans l'attente
L'attente est longue
C'est pour ça qu'il y a des pendules
Qu'on se ronge les ongles
Qu'on n'avance pas ou qu'on recule
Les années passent
C'est pour ça qu'y a des cimetières
C'est dégueulasse
Mais faut bien remuer la terre
La Terre tourne
C'est pour ça qu'il y a l'Aspirine
Et des doudounes
Pour ne pas choper des angines
Tilam pam pam, Tilam didam didam
Tilam pam pam, Tilam didam didam
Tilam pam pam, Tilam didam didam
Tilam pam pam
Les bordels ferment
C'est pour ça qu'il y a tant d'actrices
Qu'y a plus d'hygiène
Et qu'on picole dans la police
La police tire
C'est pour ça que les banlieues rapent
Qu'y a plus que la mire
D'intéressante quand on zappe
La guerre fait rage
C'est pour ça qu'il y a des bosses
Du ballottage
Comme dessous les kilts de l'Écosse
Les gosses naissent
C'est pour ça qu'on leur fout des claques
Ça les redresse
Et nous ça nous remet d'attaque
Tilam pam pam, Tilam didam didam
Tilam pam pam, Tilam didam didam
Tilam pam pam, Tilam didam didam
Tilam pam pam
La vie est belle
C'est pour ça qu'y a des préfectures
Et des poubelles
Pour y fourguer toutes les ordures
Les ordures flambent
C'est pour ça que le torchon brûle
Et que la Chambre
Mène souvent à la cellule
Tout n'est pas drôle
C'est pour ça qu'il y a l'atome
La bactériole
Chez les animaux et les hommes
Les hommes sont tristes
C'est pour ça qu'il y a des tringles
Le monde existe
Ouais, mais faut voir dans quel bastringue
Tilam pam pam, Tilam didam didam
Tilam pam pam, Tilam didam didam
Tilam pam pam, Tilam didam didam
Tilam pam pam
Tilam pam pam, Tilam didam didam
Tilam pam pam, Tilam didam didam
Tilam pam pam, Tilam didam didam
Tilam pam pam…
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12. |
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LES CHANSONS LES PLUS BELLES
Elles viennent doucement
Pleurer à nos oreilles
Sans prévenir vraiment
Parfois elles nous réveillent
Un air de violoncelle
Des paroles réalistes
Les chansons les plus belles
Sont toujours les plus tristes
Elles viennent en silence
Se poser sur nos lèvres
Quand on change de fréquence
Quand les beaux jours s'achèvent
Comme la pluie, elles ruissellent
Sous les doigts des pianistes
Les chansons les plus belles
Sont toujours les plus tristes
On est tous revenus
De Venise ou Capri
On a tous un peu bu
Fumé un peu de gris
Ramassé à la pelle
Nos regrets d'égoïstes
Les chansons les plus belles
Sont toujours les plus tristes
On a tous acheté
De jolies roses blanches
Pour aller les jeter
À Orly un dimanche
Et sans lui ou sans elle
Dansé seul sur la piste
Les chansons les plus belles
Sont toujours les plus tristes
Ce soir je me souviens
D'un amour malheureux
D'un bistro parisien
D'une rupture, d'un adieu
Mes larmes s'entremêlent
À celles de l'artiste
Les chansons les plus belles
Sont toujours les plus tristes.
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13. |
Quelqu'un qui chante
04:12
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QUELQU’UN QUI CHANTE
J’ai une voix tabac
Le regard mascara
Un look rétro-Berlin
Un visage fémilin
Je ne suis pas dans les normes
Je suis peut-être hormones
Poupée barbiturique
Ou starlouse gothique
Mon passé a brûlé
Mes souvenirs envolés
Je suis né à la nuit
De la dernière pluie
Je suis bel, je suis fol
Clé de fa, clé de sol
On me veut, je m’invente
Je suis quelqu’un qui chante
Je chante la la la la la la la la la
Je chante la la la la la la la la la
Je chante la la la la la la la la la
Je chante la la la la la la la la la
J’ai une voix tabac
Des bagues à chaque doigt
Un coté Dorian Gay
Que je promène à mon gré
De décibels en lasers
Je provoque le concert
Et des mélodies graves
D’anatoles en octaves
Damoiselles, damoiseaux
Je ne suis qu’un oiseau
Rien qu’une aile qui passe
En laissant quelques strass
Je suis absolutely me
Musicale alchimie
Tel que je me présente
Je suis quelqu’un qui chante
Je chante la la la la la la la la la
Je chante la la la la la la la la la
Je chante la la la la la la la la la
Je chante la la la la la la la la la
J’ai une voix tabac
Et des habits de soie
Patchouli dans le cou
Rendez-vous avec vous
Vos yeux sont mes étoiles
Vos silences me parlent
Pour vous, je suis toujours
À l’article de l’amour
Ceux qui ne m’aiment guère
Je m’en fous, I don’t care
Et je pars en gala
Vous me faites la ola
Quand je quitte la scène
Au revoir, auf wiedersehen
Vos fantômes me hantent
Je suis quelqu’un qui chante
Je chante la la la la la la la la la
Je chante la la la la la la la la la
Je chante la la la la la la la la la
Je chante la la la la la la la la la
Je chante la la la la la la la la la
Je chante la la la la la la la la la
Je chante la la la la la la la la la
Je chante la la la la la la la la la…
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14. |
Maréchal, le voilà !
03:07
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MARÉCHAL, LE VOILÀ !
C’est de la faute à la gauche caviar
Et puis à la droite camembert
S’il est là le vilain cafard
Avec tous ses vilains cerbères
Avec son credo, sa devise
Patrie, famille et puis travail
Et toute l’Histoire qu’il révise
Jusqu’au moindre point de détail
Hé Maréchal le voilà
Le voilà le sale bonhomme
Quand la patrie est à plat
Il revient comme un fantôme
Il n’aime pas les mauvais foncés
Il préfère les bons aryens
Les chemises brunes du passé
Comme son voisin italien
Il n’aime pas les frères de lumière
Il n’aime pas les fils de Sodome
Ni tout ce qui franchit ses frontières
Tout ce qui n’est pas dans son pogrome
Hé Maréchal le voilà
Le voilà le sale bonhomme
Quand la patrie est à plat
Il revient comme un fantôme
Comme Adolf et comme Benito
Comme les barbus enturbannés
Comme la faucille et le marteau
Comme le fond de ses cabinets
C’est sûr qu’il ne sent pas la rose
Et qu’on aimerait bien le voir
Sous le couperet qu’il propose
D’installer s’il prend le pouvoir
Hé Maréchal le voilà
Le voilà le sale bonhomme
Quand la patrie est à plat
Il revient comme un fantôme
Hé Maréchal le voilà
Le voilà le sale bonhomme
Quand la patrie est à plat
Il revient comme un fantôme.
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15. |
Label de Nuit
02:13
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LABEL DE NUIT
Bel ami, bel amant
Ou Bel au Bois Chantant
Je sors de mon écrin
Des chansons, des refrains
Quand les ronds de fumée
Comme de grands lassos
Attrapent, déformés
Quelques airs de saxo
Dans ton rêve alangui
J'apparais, car je suis…
Label de Nuit
Qui trace au rouge sur ta peau
De ses griffes pointues d'oiseau
Label de Nuit
Label de Nuit
Marque déposée sur ton front
Sur tes lèvres comme un poinçon
Label de Nuit
Bel ami, bel amant
Ou bel indifférent
Je sors de mon étui
Quelques notes de pluie
Quand au bord du break-down
Ma mémoire striptease
Quand tes bras me réclament
Quand tu m'idéalises
Sur ton corps évanoui
Je vais, je viens, je suis…
Label de Nuit
Qui trace au rouge sur ta peau
De ses griffes pointues d'oiseau
Label de Nuit
Label de Nuit
Marque déposée sur ton front
Sur tes lèvres comme un poinçon
Label de Nuit
Label de Nuit
Un papillon sur ton épaule
Gravé, tatoué comme un symbole
Label de Nuit
Label de Nuit
Au sceau de ton lit étoilé
Le ruban à jamais scellé
Label de Nuit.
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16. |
Barberousse ou Dracula
02:30
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BARBEROUSSE OU DRACULA
Quel mélodrame, quel drôle de mec
Cherchez la femme sous le pancake
C'est pas Bardot ni la Divine
Greta Garbo ou Marilyn
Star à la noix qui es-tu donc
Gueule de bois ou femme tronc
T'enlèves le haut jamais le bas
Y a un défaut, ça ne va pas !
Toi le fantôme quand tu précises
Je suis un homme, oh ! comme ils disent
T'es pas synchrone dans ton playback
Ta silicone te fout le trac
Y a quelque chose que tu nous caches
Des bonbons roses, une moustache
Tes plumes au cul soudain s'envolent
Qui l'aurait cru, c'est une folle !
Au cabaret La Libellule
Tu fais marrer les noctambules
Tu en fais trop, c'est insensé
Tes trucs rétro c'est du passé
Petit matin au coin de rue
Le fond de teint a disparu
Le poil repousse, c'est plus Lola
C'est Barberousse ou Dracula !
Petit matin au coin de rue
Le fond de teint a disparu
Le poil repousse, c'est plus Lola
C'est Barberousse ou Dracula !
C'est Barberousse ou Dracula !
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17. |
La Mort subite
02:15
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LA MORT SUBITE
À force de la chanter, croix de fer, croix de bois
Elle m’a visité, ben c’est tant pis pour moi
Elle est venue la vilaine ses lames déployées
Inattendue, soudaine, elle m’a foudroyé
Elle m’a cloué au lit, figé dans mon sommeil
Aurais-je l’hallali, l’Enfer ou bien le Ciel
Reviendrais-je sur Terre pour hanter vos maisons
Ou repartir en galère à travers mes chansons
Amis, pas de prière, pas de cérémonie
Pas de tags sur une pierre, d’oraison, que nenni
Dansez, je vous le demande, que la musique soit bonne
Je préfère les guirlandes aux croix et aux couronnes
J’ai pourtant évité le crabe et la vache folle
J’suis passé à côté des roues de vos bagnoles
Je me croyais immortel, me voilà bien grugé
Mort de mort éternelle, raide-feu allongé
Pas la peine de sangloter, d’appeler mon notaire
Y a plus rien à gratter, j’ai tout claqué nananère
Et c’est à la médecine que j’ai donné mon corps
Alors vive la quinine et tintin les croque-morts
Maintenant je vous laisse et laissez-moi nom de Dieu
Je pars en pleine jeunesse, ça me console un peu
Je suis mort sans souffrance, sain de corps et d’esprit
Si j’étais mort pour la France, là je l’aurais mal pris !
Je suis mort sans souffrance, sain de corps et d’esprit
Si j’étais mort pour la France, là je l’aurais mal pris !
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18. |
Où est la lumière ?
03:24
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OÙ EST LA LUMIÈRE ?
Est-il un monde, est-il un vide
Une eau profonde, une Atlantide
Dans l'au-delà, dans l'absolu
Des temps suprêmes, des dimensions
Dans le diadème de l'horizon
Dans les deltas de l'inconnu
Est-il un dieu, est-il un diable
Un être-feu invulnérable
Dans l'univers, les galaxies
Un vrai soleil, un grand espoir
Un long sommeil, un tunnel noir
Dans les artères de l'infini
Beaucoup de questions sans réponses
Plus je m'avance, plus je m'enfonce... dans l'ombre
Tous les mensonges de la Terre
Et nos légendes, et nos chimères... s’effondrent
Je cherche dans l'obscurité
Dans les brumes de l'humanité
Où est la, où est la, où est la lumière
Où est la, où est la, où est la lumière
Où est la, où est la, où est la lumière
D'où vient le vent de la colère
De quel Grand Nord interstellaire
De quel enfer, de quelle misère
Où vont les chants et les prières
Où vont les morts que l'on enterre
Dans les déserts, les cimetières
D'où vient le mal de notre Terre
De quel glacier, de quel cratère
De quel recoin de l'atmosphère
Dans quelle eau sale il prolifère
Dans quel brasier il se génère
En ce matin de millénaire
Beaucoup de questions sans réponses
Plus je m'avance, plus je m'enfonce... dans l'ombre
Tous les mensonges de la Terre
Et nos légendes, et nos chimères... s’effondrent
Je cherche dans l'obscurité
Dans les brumes de l'humanité
Où est la, où est la, où est la lumière
Où est la, où est la, où est la lumière
Où est la, où est la, où est la lumière
Dans quel verset de la Torah
Quelle odyssée du Samsara
Se trouve la clé de nos mystères
Dans quel passé, dans quel futur
A-t-on laissé une ouverture
Et le secret de la lumière
Beaucoup de questions sans réponses
Plus je m'avance, plus je m'enfonce... dans l'ombre
Tous les mensonges de la Terre
Et nos légendes, et nos chimères... s’effondrent
Je cherche dans l'obscurité
Dans les brumes de l'humanité
Où est la, où est la, où est la lumière
Où est la, où est la, où est la lumière
Où est la, où est la, où est la lumière…
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19. |
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SOLEIL NOIR
Mains glacées, décharnées
Voix cassée, déformée
Mannequin dans le déclin
Jour sanguin, diluvien
Peur extrême, anathème
Chrysanthèmes, je vous sème
Désaccord de mon corps
Je m’endors sur la mort
Mains glacées, décharnées
Voix cassée, déformée
Mannequin dans le déclin
Jour sanguin, diluvien
Agonie de la vie
Et folie des esprits
Cauchemar, désespoir
Coup de rasoir, soleil noir
Soleil noir, Soleil noir
Désolation, malédiction
Soleil mortel du soir
C’est notre Enfer, c’est notre Terre
Soleil noir, Soleil noir
Génération exécution
Soleil gris des trottoirs
C’est notre Terre, c’est notre Enfer
Nuits fragiles et fébriles
Centre ville immobile
Harmonium, vie fantôme
Millénium, erratum
Cimetière planétaire
Atmosphère suicidaire
Mémorial, terminal
Dernier bal des étoiles
Nuits fragiles et fébriles
Centre ville immobile
Harmonium, vie fantôme
Millenium, erratum
Explosion, destruction
Injection d’illusions
Cauchemar, désespoir
Coup de rasoir, soleil noir
Soleil noir, Soleil noir
Désolation, malédiction
Soleil mortel du soir
C’est notre Enfer, c’est notre Terre
Soleil noir, Soleil noir
Génération exécution
Soleil gris des trottoirs
C’est notre Terre, c’est notre Enfer
Horizon moribond
Escadron du Démon
Sabbat, dies ira
Soldats, génoSida
Léthargie, amnésie
Paradis tous détruits
Mosaïque satanique
Générique maléfique
Horizon moribond
Escadron du Démon
Sabbat, dies ira
Soldats, génoSida
Alarmiste et sinistre
Antéchrist, tu existes
Cauchemar, désespoir
Coup de rasoir, soleil noir
Soleil noir, Soleil noir
Désolation, malédiction
Soleil mortel du soir
C’est notre Enfer, c’est notre Terre
Soleil noir, Soleil noir
Génération exécution
Soleil gris des trottoirs
C’est notre Terre, c’est notre Enfer…
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20. |
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DEUX PLUS DEUX PLUS DEUX PLUS DEUX… (Broadway version)
Deux plus deux plus deux plus deux
Deux plus deux plus deux plus deux
Deux plus deux plus deux plus deux
Deux plus deux plus deux plus deux
Plus deux plus deux plus deux plus deux
Nous, les couples accouplés
On est souples, souples, olé !
On s’échange au feeling
Quel mélange, ça c’est swing !
Deux plus deux plus deux plus deux
Deux plus deux plus deux plus deux
Deux plus deux plus deux plus deux
Deux plus deux plus deux plus deux
Plus deux plus deux plus deux plus deux
Nous, les couples du silence
On se groupe sous licence
Partenaires d’exception
On sait faire l’addition
Deux plus deux plus deux plus deux
Deux plus deux plus deux plus deux
Deux plus deux plus deux plus deux
Deux plus deux plus deux plus deux
Plus deux plus deux plus deux plus deux…
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Brindille Paris, France
BRINDILLE chante de sa « voix tabac » ses propres chansons, tendres, douces-amères, décadentes et souvent trempées d’acide.
Un style qui lui est propre, assurément.
Maquillé et vêtu de noir de pied en cap, il ne passe pas inaperçu et intrigue beaucoup.
Il chante dans les clubs, les cabarets et les théâtres où un public de plus en plus nombreux vient l’applaudir.
French Press
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