1. |
Chanteur des années 20
03:15
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CHANTEUR DES ANNÉES 20
Je suis l’chanteur des années 20
L’influenceur des nuits sans fin
J’suis la vedette, célébrité
Tout en paillettes d’acidité
Les années folles
L’ivresse nous frôle
Buvons nos verres
Avant la guerre
Je suis l’chanteur des années 20
Compositeur du temps qui vient
Je suis la star, la créature
Le cauchemar de la censure
Les années folles
Des corbeaux volent
Comme un présage
Avant l’orage
Je suis l’chanteur des années 20
Merle moqueur un peu devin
Je suis l’icône, j’suis l’égérie
Sur dramophone et nuage gris
Les années folles
La vie frivole
On y est en plein
Avant le déclin
Je suis l’chanteur des années 20
L’influenceur des nuits sans fin
J’suis la vedette, célébrité
Tout en paillettes d’acidité
Les années folles
L’ivresse nous frôle
Buvons nos verres
Avant la guerre.
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2. |
Oh Pierre !
02:27
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OH PIERRE !
J’avais mis fin à mes nuits
J’avais rangé mes chansons
Je n’espérais rien, et puis
Sans prévenir, sans façon
Il s’est glissé dans mon cœur
Par je ne sais quelle artère
Comme un diable d’enchanteur
Le coquin a su me plaire... Oh Pierre !
Pierre précieux, Pierre de brume
Pierre qui roule dans ma fête
LuciPierre qui allume
Au coin du bar ma cigarette
Pour séduire sans mot dire
Le fripon sait bien y faire
Il lui suffit d’un sourire
D’un battement de paupière... Oh Pierre !
Il sait faire la cabriole
Et de drôles de galipettes
Il ne boude pas l’alcool
Ce n’est pas la fée Clochette
Il est rose de péchés
Il est loin d’être exemplaire
Il pourrait faire s’arracher
Les cheveux au très Saint-Père... Oh Pierre !
Voyez ce prix de beauté
Ce joli petit matou
Comme il sait bien se frotter
Contre vous tout doux, tout doux
Que la Lune garde son Pierrot
Je m'en fous, car je préfère
De loin -et y a pas photo-
Celui que j'ai sur la Terre... Mon Pierre !
Entre « amour » et « amitié »
Moi j’ai mis un trait d’union
L’un et l’autre sont liés
Pourquoi faire la distinction
Et je n’ai aucun problème
Pour lui dire à ma manière
À ce filou que je l’aime
Il me comprendra, j’espère... Oh Pierre !
Oh Pierre ! Oh Pierre ! Oh Pierre !
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3. |
Quelqu'un quelque part
03:47
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QUELQU’UN QUELQUE PART
Je le cherche dans tous les bars
Dans toutes les boîtes de nuit
Dans les nuages de brouillard
Derrière les rideaux de pluie
Bien souvent j’ai cru le trouver
J’ai cru le voir venir vers moi
Mais j’ai dû sûrement rêver
Comme je rêve tant de fois
Je suis si triste dans mon cœur
Mais à Paris ou à Bahia
N’importe où, ici ou ailleurs
Malgré tout je sais qu’il y a…
Quelqu’un quelque part
Qui m’attend depuis aussi longtemps que je l’attends
Quelqu’un quelque part
Qui m’ouvrira grand les bras et qui me comprendra
Quelqu’un quelque part
D’où qu’il vienne, qu’il m’emmène, qu’il mélange nos peines
Quelqu’un quelque part
Et ce quelqu’un
Ce sera…
Peut-être quelqu’un qui désire
Quelqu’un lui aussi de perdu
Qui pleure derrière ses sourires
Et qui cherche une main tendue
Il y a dans le monde entier
Par-delà toute infinitude
Des bouteilles pleines de petits papiers
Et des milliers de solitudes
Je suis si triste dans mon cœur
Mais à Paris ou à Bahia
N’importe où, ici ou ailleurs
Malgré tout je sais qu’il y a…
Quelqu’un quelque part
Qui m’attend depuis aussi longtemps que je l’attends
Quelqu’un quelque part
Qui m’ouvrira grand les bras et qui me comprendra
Quelqu’un quelque part
D’où qu’il vienne, qu’il m’emmène, qu’il mélange nos peines
Quelqu’un quelque part
Et ce quelqu’un
Ce sera…
Quelqu’un quelque part
Qui m’attend depuis aussi longtemps que je l’attends
Quelqu’un quelque part
Qui m’ouvrira grand les bras et qui me comprendra
Quelqu’un quelque part
D’où qu’il vienne, qu’il m’emmène, qu’il mélange nos peines
Quelqu’un quelque part
Et ce quelqu’un
Ce sera…
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4. |
L'Objet femme
02:19
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L’OBJET FEMME
Paroles et musique : Brindille
Tous les objets ont une âme
Même les femmes, même les femmes
Dans leurs corps y a un esprit
Sapristi ! Sapristi !
On ne l’aurait jamais cru
On en reste sur le cul
Tous les objets ont une âme
Même les femmes !
Dans toute chose qu’on se le dise
Y a de la matière grise
Il n’y a pas qu’un pois chiche
Au fond de chaque potiche
J’ai même vu des bonbonnes
Qui avaient plus d’un neurone
J’ai vu aussi des crécelles
Avec un brin de cervelle
J’ai vu de ces trucs inouïs
Qui possédaient un Q.I.
Des machins sans importance
Qui avaient une conscience
Alors sans blaguer j’affirme
Je réponds à Lamartine
Et à tous les misogynes
Même si ça les déprime
Tous les objets ont une âme
Même les femmes, même les femmes
Dans leurs corps y a un esprit
Sapristi ! Sapristi !
On ne l’aurait jamais cru
On en reste sur le cul
Tous les objets ont une âme
Même les femmes !
Tous ces bibelots, ces bidules
Qu’on déplace, qu’on manipule
Recèlent une intelligence
Qui réfléchit et qui pense
Même les vieux ustensiles
Peuvent parfois être utiles
Maintenant qu’on est au courant
N’appelons plus les encombrants
Bergère, pouf ou mannequin
Ne les laissons pas dans un coin
Même si c’est bouffé aux mites
Une présence les habite
Vivants ou inanimés
Cessons de les malmener
Et n’oublions pas de leur faire
De temps en temps la poussière
Tous les objets ont une âme
Même les femmes, même les femmes
Dans leurs corps y a un esprit
Sapristi ! Sapristi !
On ne l’aurait jamais cru
On en reste sur le cul
Tous les objets ont une âme
Même les femmes !
Tous les objets ont une âme
Même les femmes, même les femmes
Dans leurs corps y a un esprit
Sapristi ! Sapristi !
On ne l’aurait jamais cru
On en reste sur le cul
Tous les objets ont une âme
Même les femmes !
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5. |
L'Enfant lumière
03:13
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L’ENFANT LUMIÈRE
Le temps, le temps qui passe
Me fait parfois offrande
D’éblouissants soleils
Quelques instants de grâce
Accrochant des guirlandes
À mes nuits sans sommeil
Je vais, je déambule
Drapé dans le chagrin
Irradié par l’enfance
En joyeux funambule
Surplombant le chemin
De ma désespérance
Et s’éloignent les brumes
Et s’éloignent les ombres
Qui tourmentent mon âme
Les bouquets d’amertume
Qui fleurissent les tombes
Où ruissellent mes larmes
Ma fantasmagorie
Crépite dans le feu
De l’hiver-solitude
Mon cœur endolori
S’égaye peu à peu
Au piano des préludes
Mais hélas les chimères
Bien vite disparaissent
Où vont-elles se perdre
Ces rêves éphémères
En vérité me laissent
À mes seules ténèbres
Je vais, je déambule
Drapé dans le chagrin
Prisonnier de l’enfance
Malheureux funambule
Surplombant le chemin
De ma désespérance
Et reviennent les brumes
Et reviennent les ombres
Qui tourmentent mon âme
Les bouquets d’amertume
Qui fanent au pied des tombes
Où ruissellent mes larmes
Se soulèvent les vents
Les nuages de sable
Et les pages des livres
Je suis toujours vivant
Triste et inconsolable
D’avoir ma vie à vivre
Appels désespérés
Inutiles prières
Mais qu’il en soit ainsi
Je sais, je ne serai
Jamais l’Enfant Lumière
Même si, même si…
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6. |
Le Cafard à zéro
02:17
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LE CAFARD À ZÉRO
Ce soir l’ami, je suis perdu
Tous mes ennuis ont disparu
Mon mal de vivre s’est effacé
Des couleurs vives l’ont remplacé
J’n’ai plus d’angoisse et plus de larmes
J’nai plus hélas, le goût du drame
J’ai dans la tête des yop ! la la !
Le cafaromètre est au plus bas
J’ai l’cafard à zéro ce soir
J’peux pas y croire
C’est mon plus grand cauchemar
J’ai l’moral au plus haut ce soir
Viens donc me voir
Avant qu’il n’soit trop tard
J’ai l’cafard à zéro… ce soir
Plus de déprime, plus de tristesse
Mais à quoi rime cette allégresse
Oh ! que reviennent toutes mes psychoses
Mes lourdes peines et mes névroses
L’ami, viens vite chasser l’bonheur
La joie maudite qui ronge mon cœur
Redonne-moi le désespoir
Mon désarroi, mon soleil noir
J’ai l’cafard à zéro ce soir
J’peux pas y croire
C’est mon plus grand cauchemar
J’ai l’moral au plus haut ce soir
Viens donc me voir
Avant qu’il n’soit trop tard
J’ai l’cafard à zéro… ce soir
J’ai l’cafard à zéro ce soir
J’peux pas y croire
C’est mon plus grand cauchemar
J’ai l’moral au plus haut ce soir
Viens donc me voir
Avant qu’il n’soit trop tard
J’ai l’cafard à zéro… ce soir.
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7. |
Gourbi Palace
04:03
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GOURBI PALACE
Un bel émir gay du Qatar
Est entré dans le hall d’accueil
Comme il se faisait déjà tard
Il a dormi dans un fauteuil
Devant le miroir vénitien
Une comtesse très maquillée
S’est mise à parler à ses seins
Leur disant « Faut vous rhabiller »
Sur la table de baccara
Il y avait tant de poussière
Que Philomène et Barbara
Éternuaient comme des plumassières
L’homme aux clés d’or est arrivé
Il a frappé fort dans ses mains
Il semblait un peu énervé
Il avait perdu son chemin
Près du piano, la chahbanou
Criait à qui voulait l’entendre
« On a volé tous mes bijoux
Il ne me reste plus qu’à me pendre ! »
On a ouvert le carrousel
Sorti les bouteilles de champagne
Offert des cornes de gazelle
Et des fleurs de la haute montagne
La Tebaldi, la Malibran
Coincées dans leurs cadres de stuc
Fuyaient le regard de Bertrand
Du roi d’Espagne et du Grand duc
Il pleuvait dans certaines chambres
Mais où étaient les parapluies
Perdus quelque part en novembre
Lors de la course de minuit
Puis la grosse horloge a sonné
Il y a eu un grand silence
Tout s’est figé pour des années
Adieu Monaco et Byzance
Émir du Qatar, chahbanou
Fleurs de la montagne et comtesse
On se donne tous rendez-vous
Dans vingt ans ici ou en Perse
Au revoir Barbara, Philomène
La Malibran, l’homme aux clés d’or
Et tous les fantômes que j’emmène
Dans mes cartons, dans mes décors
Un jour peut-être comme moi
Vous aurez du temps dans l’espace
Pour vous installer une bonne fois
Vous aussi au Gourbi Palace.
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8. |
Virus Song
02:11
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VIRUS SONG
Il est dans l’air, il est dans l’eau
Sur les matières et sur la peau
Comme le furet, il passe partout
Il va s’fourrer dans tous les trous
Quand on le croit parti, alors
Il revient tout droit encore plus fort
Masque au visage, gestes barrière
Et des blocages à nos frontières
Tellement débile, on le sait bien
C’est inutile, ça n’sert à rien
Juste à entretenir la peur
Et faire jouir nos dictateurs
Ricain ou russe, ou bien chinois
Sacré virus, c’est un sournois
Tous les savants, les politiques
Les fous parlants sont pathétiques
Moins ils en savent plus ils en disent
Et plus ils bavent dans leur bêtise
Créé par l’homme ou naturel
Il est tout comme providentiel
Nettoie la Terre, balaie, trucide
Comme une guerre, un génocide
Comme le funeste Al-Quaïda
Comme la peste ou le Sida
Vive les amendes, les fermetures
La propagande et la censure
Les décrets, les interdictions
Les arrêts et la délation
Et les applis qui vous espionnent
Sur les ordis, les téléphones
Applaudissez à vos fenêtres
Obéissez à la baguette
Résignez-vous ou bien alors
Réveillez-vous d’entre les morts
Vous serez vainqueurs à la longue
Chantez en chœur my virus song !
Applaudissez à vos fenêtres
Obéissez à la baguette
Résignez-vous ou bien alors
Réveillez-vous d’entre les morts
Vous serez vainqueurs à la longue
Chantez en chœur my virus song !
Chantez en chœur my virus song !
Chantez en chœur my virus song !
Chantez en chœur my virus song !
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9. |
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LES VISITEUSES DU SOIR (Kansas Version)
Holà holà ho ! Holà holà ho !
Holà holà ho ! Holà holà ho !
Les visiteuses du soir
Attirent les hommes dans leurs sillons
Elles sont belles comme des cendrillons
Dans la chaleur des bars
Les croqueuses de boulevard
Filles de choix, femmes de l'enfer
Qu'on aperçoit les seins à l'air
Dans la lueur des phares
Les meneuses de trottoir
Ont de belles cuisses, une peau douce
Et la police à leurs trousses
Qui débarque des cars
Les taquineuses d’espoir
L'hiver venu ont souvent froid
Mais s'habituent depuis qu'on a
Fermé les lupanars
Holà holà ho ! Holà holà ho !
Holà holà ho ! Holà holà ho !
Les rôdeuses de hasard
Suivant le prix elles se couchent
Font des gâteries avec leur bouche
À l'arrière des Jaguars
Les scandaleuses en noir
Pour les voyeurs et les satyres
Pour le meilleur et pour le cuir
Plus rock que les rock stars
Les racoleuses des gares
Font les cents pas sous les horaires
Attendent là les hommes d'affaires
Dans leur manteau de renard
Les dépanneuses d'un soir
Vendent leur corps, jamais leur âme
On aurait tort d'en faire un drame
Elles font bien leur devoir
Holà holà ho ! Holà holà ho !
Holà holà ho ! Holà holà ho !
Les visiteuses du soir
Se font racketter par les impôts
Faut arrêter ces vieux maquereaux
Y a de l'abus quelque part
Les dragueuses de couloir
Les allumeuses, les entraîneuses
Les strip-teaseuses, cybernauteuses
Font trembler les miroirs
Les berceuses de comptoir
Ont plus d'un tour dans leurs jarretelles
Y aura toujours des grandes sauterelles
Avec des accessoires
Les visiteuses du soir
C'est pas demain qu'elles feront faillite
Les puritains, les hypocrites
Peuvent aller se faire voir
Holà holà ho ! Holà holà ho !
Holà holà ho ! Holà holà ho !
Holà holà ho ! Holà holà ho !
Holà holà ho ! Holà holà ho !
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10. |
T'es barré
02:19
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T’ES BARRÉ
T’es barré, t’es barré, t’es barré
Toute la nuit, t’es barré
T’es barré, t’es barré, t’es barré
T’es complètement barré
Tes yeux sont pleins de petites lucioles
Tu connais bien la dégringole
Au Twilight Bar c’est le paradis
Tu es la star qu’on applaudit
Sur le tabouret, tu poses tes fesses
Tu te fais un trait à la Scarface
T’es dans un monde où chantent les anges
Cigarette blonde, vodka orange
T’es barré, t’es barré, t’es barré
Toute la nuit, t’es barré
T’es barré, t’es barré, t’es barré
T’es complètement barré
T’es barré, t’es barré, t’es barré
Toute la nuit, t’es barré
T’es barré, t’es barré, t’es barré
T’es complètement barré
Ton existence est un naufrage
Et tu la danses, tu la saccages
Tu as tout raté, même ton suicide
En vérité, y a que du sordide
Tu ne supportes plus le jour
Tu glisses de l’autre côté d’l’amour
Tu es burlesque et décadent
Tu ferais presque envie, pourtant…
T’es barré, t’es barré, t’es barré
Toute la nuit, t’es barré
T’es barré, t’es barré, t’es barré
T’es complètement barré
T’es barré, t’es barré, t’es barré
Toute la nuit, t’es barré
T’es barré, t’es barré, t’es barré
T’es complètement barré
T’es barré, t’es barré, t’es barré
Toute la nuit, t’es barré
T’es barré, t’es barré, t’es barré
T’es complètement barré !
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11. |
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AUTANT EN EMPORTENT LES VIOLONS
Tu es si près de moi mais on ne se voit jamais
Je me demande parfois… m’as-tu vraiment aimé
Entre nous deux s’installent de pénibles moments
Une distance fatale, un désenchantement
J’attends
J’attends à tes côtés
L’instant de nous quitter
L’amour
L’amour nous est compté
Pourtant
Nos soupirs étaient longs
Nos nuits, des tourbillons
Autant
En emportent les violons
Tu vis tout près de moi mais tu as l’air si absent
J’ai de plus en plus froid, tu me glaces le sang
Un démon a ouvert ses grandes ailes noires
Il est venu l’hiver au ciel de notre histoire
J’attends
J’attends à tes côtés
L’instant de nous quitter
L’amour
L’amour nous est compté
Pourtant
Nos soupirs étaient longs
Nos nuits, des tourbillons
Autant
En emportent les violons
Je suis tout contre toi mais tu es déjà ailleurs
Je n’entends plus en moi les battements de ton cœur
J’ai perdu ma gaieté et ma rage de vivre
Je n’ai jamais été si près de la dérive
J’attends
J’attends à tes côtés
L’instant de nous quitter
L’amour
L’amour nous est compté
Pourtant
Nos soupirs étaient longs
Nos nuits, des tourbillons
Autant
En emportent les violons.
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12. |
La maison qui pleure
02:49
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LA MAISON QUI PLEURE
C'est une vieille maison qui pleure
Les ombres du passé la hantent
Elles se glissent, elles effleurent
Les murs qui saignent et se lamentent
C'est une maison solitaire
Lugubre comme un ossuaire
Au fil des ans elle s'enfonce
En gémissant dessous les ronces
C'est une maison angoissée
Et autour d'elle quelques arbres
Posés comme des candélabres
Sanglotent dans le vent glacé
C'est une maison grise et triste
Perdue au milieu de la lande
Dans son paysage sinistre
Elle fait peur à pierre fendre
C'est la maison du souvenir
Qui n'en finit pas de mourir
De faire voler dans ses couloirs
Les lambeaux de son désespoir
C'est la maison des maléfices
La mort y est entrée trop de fois
On y a planté trop de croix
Pour que les lilas refleurissent
C'est une maison que j'ai fermée
Je l'ai quittée il y a longtemps
Que personne n'y entre jamais
Qu'elle tombe en ruine lentement
C'est une maison sans famille
On a arrêté les aiguilles
Et le feu s'est alors éteint
C'est mon héritage de chagrin
C'est la maison de la souffrance
Qui pleure depuis des années
Comme une mère abandonnée
C'est la maison de mon enfance.
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Brindille Paris, France
BRINDILLE chante de sa « voix tabac » ses propres chansons, tendres, douces-amères, décadentes et souvent trempées d’acide.
Un style qui lui est propre, assurément.
Maquillé et vêtu de noir de pied en cap, il ne passe pas inaperçu et intrigue beaucoup.
Il chante dans les clubs, les cabarets et les théâtres où un public de plus en plus nombreux vient l’applaudir.
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